L’anthropocène comme thème de ma trilogie

Le Fils de Prométhée est une trilogie qui oscille entre fantasy et dystopie écologique dont le thème central est l’Anthropocène. Cette notion, parfois méconnue, est un concept proposé par un géologue pour caractériser notre époque actuelle où l’Homme devient un élément impactant bien plus que les éléments géophysiques l’environnement et le Vivant sur Terre. Bien que ce concept soit encore sujet à controverse au sein de la sphère scientifique (notamment concernant le début de cette ère), c’est une notion intéressante et qui permet d’intellectualiser l’impact démesuré de notre espèce par rapport aux autres animaux. Démesuré et désormais irrémédiable.

Le début du roman débute en effet autour d’une mortalité spectaculaire au sein de la population de bovin… Un écho assumé avec l’effondrement de biodiversité que nous connaissons hélas actuellement.

L’intrigue se déroule ensuite autour de trois protagonistes que vous pouvez découvrir par ici :

Les réflexions écologiques dans Le Fils de Prométhée

Que la notion d’anthropocène devienne centrale dans mon intrigue ne s’est pas imposé tout de suite pour moi. En l’occurrence, au départ cela s’est également imbriqué avec la 6ème extinction que nous connaissons actuellement. Or, comme l’effondrement de la biodiversité est étroitement liée à l’anthropocène et que j’avais envie de prolonger la réflexion en prenant mon intrigue pour support … C’est apparu comme une évidence.

D’ailleurs, mes trois protagonistes tissent des liens différents avec cette notion :

  • Brynja évoque principalement les soubassements philosophiques et idéologiques qui ont créé l’opposition entre Nature et Culture
  • Sora pour sa part, voit naître les débuts de l’industrialisation avec ses conséquences écologiques désastreuses
  • Aris enfin doit lutter et subir les problèmes issus de l’Anthropocène : effondrement de la biodiversité, insécurité alimentaire, changements météorologues…

Je n’en dis pas beaucoup plus si ce n’est ceci : Le Fils de Prométhée, bien qu’il se lise également sans avoir cette notion en tête, ne se comprend véritablement ( c’est-à-dire en en saisissant la substantifique moelle) qu’en disposant de cette clef.

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